Yannick Nézet-Séguin

Ludwig fait voler son cerf-volant au parc du mont Royal avec ses deux papas, en pleine pandémie de COVID-19, lorsqu’ils surprennent un concert secret donné par l’Orchestre métropolitain pour une captation télévisuelle. L’attention de l’enfant est attirée par le maestro au bras tatoué, qui dirige ses musiciens avec un sourire étincelant, et affirme qu’il deviendra un jour le nouveau Yannick Nézet-Séguin. Ses parents lui suggèrent de s’inscrire d’abord à des cours de piano et, comble de chance, sa professeure connaît très bien son nouvel idole, dont elle entreprend de lui raconter la vie et le parcours. Né dans le quartier Ahuntsic, Yannick est un enfant rêveur et passionné, qui, après avoir naïvement rêvé de devenir pape, décrète qu’il deviendra chef d’orchestre. Une rencontre emballante avec Charles Dutoit le conforte dans son désir et, à l’âge de neuf ans, il connaît sa première expérience de maestro au sein du Choeur polyphonique de Montréal. Déterminé, discipliné et travailleur acharné, il devient l’élève le plus jeune à entrer au Conservatoire de musique de Montréal, où il poursuit sa formation de pianiste en parallèle de ses études collégiales, désireux d’avoir un plan B au cas où son rêve ne se concrétise pas. Or, l’enfant prodige connaît un immense succès partout où il passe et, après avoir eu la chance d’apprendre son métier en accompagnant Carlo Maria Giulini dans sa dernière grande tournée européenne, il se taille une solide réputation à l’Opéra de Montréal. C’est le début d’une carrière florissante, couronnée par la réception de nombreux prix prestigieux. En 2021, Yannick enregistre son 70e album et dirige l’Orchestre métropolitain de Montréal (avec qui il a signé un contrat à vie), l’Orchestre de Philadelphie et le MET. [SDM]