C’est du 22 octobre au 6 décembre que s’est déployé le projet de mini-résidences À la rencontre des Premières Nations, aux quatre coins de la province.
En cette Année internationale des langues autochtones de l’ONU, CJ a mis sur pied un projet de médiation qui favorise la rencontre entre des jeunes du primaire et du secondaire et des créateurs autochtones d’ici pour la jeunesse.
Six créateurs ont ainsi participé à cette deuxième édition du projet qui avait pour objectifs de sensibiliser les jeunes à l’identité autochtone et favoriser la réflexion et l’échange. Pour ce faire, CJ a tenu à mettre en contact des jeunes avec des créateurs issus de communautés limitrophes aux leurs.
Barbara Diabo, danseuse et chorégraphe originaire de Kahnawake, a rencontré des jeunes de 4e année de l’école Plein-Soleil de Candiac. Elle a exploré avec eux les significations de plusieurs danses et leurs liens avec la nature. Les jeunes ont par la suite exprimé ce qu’ils en retenaient par écrit, par la création d’une danse ainsi que d’un wampum. *Lire l’article d’Anne-Marie Yvon. Visionner le reportage de Katherine Harvey-Pinard.
Christine Sioui Wawanoloath, auteure abénakise et wendat résidant à Odanak, a travaillé avec un groupe de 6e année de l’école Au Petit Bois de Sorel-Tracy. Elle a présenté aux élèves les fondements des contes autochtones et mis en lumière la figure du superhéros. Les jeunes ont été invités à imaginer un superhéros autochtone et à lui créer une aventure.
Dave Jenniss, auteur et comédien, né d’un père Métis de la Nation Malécite près de Trois-Pistoles, a proposé à des élèves de 3e et 4e année de l’école Vents et Marées de Cacouna de créer une murale explorant le slogan de sa compagnie de théâtre : « Ensemble, marchons dans ce territoire », avec des notions de la langue Wolastoqiyik.
Diane Andicha Picard, artiste et femme d’affaires wendat de Wendake, a rencontré des jeunes de 5e année d’une classe de l’école L’Étincelle, à Québec, pour un projet de création d’un objet autochtone. En plus de réaliser leur objet, les jeunes ont pu partager leurs réflexions sur la culture, les valeurs, l’identité et l’histoire de la culture autochtone huronne-wendat, notamment par l’entremise de courts textes.
Marie-Andrée Gill, poète innue de Mashteuiatsh, a initié les jeunes à la poésie en prenant pour thème l’importance du Nitassinan (le territoire) et de ses lieux symboliques que l’on côtoie au quotidien (le lac Saint-Jean, la rivière Ashuapmushuan, etc.). Des élèves de 4e année de l’école Amishk (Mashteuiatsh) et de 6e année de l’école Hébert (Saint-Félicien) ont eu ainsi la chance de faire parler leur plume de belle manière. *Lire l’article de Guillaume Roy. *Visionner la vidéo de la Fabrique culturelle.
Maya Cousineau Mollen, auteure Innue-Montagnaise originaire de Mingan, a partagé ses réflexions en lien avec la connaissance de l’histoire des Premières Nations et la pertinence de la réconciliation auprès de jeunes de 5e secondaire de l’Institut d’enseignement de Sept-Îles. Ces derniers ont par la suite, entre autres, travaillé sur de courts textes en s’imaginant dans la peau d’un innu. * Lire l’article d’Éric Martin.
Un grand merci aux écoles et bibliothèques partenaires qui ont rendu ce projet possible : Bibliothèque de Candiac et école Plein-Soleil, Bibliothèque de Sorel-Tracy et école Au Petit Bois, école Vents et Marées, école L’Étincelle, Bibliothèque de Mashteuiatsh et école Amishk, Bibliothèque de Saint-Félicien et école Hébert, Bibliothèque Louis-Ange-Santerre et Institut d’enseignement de Sept-Îles.
Le projet de mini-résidences a été rendu possible grâce au ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine.